Cette vue d’une rue de marché à Bangalore, en Inde, me fait penser au mouvement incessant de l’activité humaine, et de la vie en général.

Ce qui m’attire particulièrement dans cette image, ce n’est pas seulement le fait que tout le monde bouge. C’est aussi que chacun fasse quelque chose de différent, de spécifique à son travail ou à sa nature. Les gens se déplacent également dans de nombreuses directions distinctes, et même si l’Inde est souvent surpeuplée, il y a un certain espace – un espace inoccupé – qui permet le mouvement.

En tant qu’être humain, nous appartenons tous à cette foule bien particulière que nous appelons « humanité », mais nous avons tous la liberté de suivre notre propre chemin à l’intérieur des frontières de ce qui définit l’humanité. Je veux dire que nous sommes liés par quelques règles éthiques de base si nous voulons rester « humains ». Ces limites peuvent être vues sur la photo comme les maisons qui limitent la rue. Mais dans la rue elle-même, chacun suit son chemin, son « SvaDharma » tel que cela est compris en Inde.
Il n’y a pas non plus beaucoup d’espace vide, mais assez pour permettre à chacun de parcourir son propre chemin. Alors en regardant cette photo, je me demande… est-ce que je suis mon chemin ? Est-ce que je suis ma propre direction de vie, ou est-ce que je me contente de « suivre » ?